Pour des travaux de réparation ou de fixation, le mastic est un matériau aux multiples atouts. Il est notamment apprécié pour ses propriétés mécaniques, son étanchéité, et sa résistance à différents types d’environnements. Si l’on peut acheter des produits dans le commerce ou auprès d’enseignes spécialisées, il est tout à fait possible de le confectionner soi-même. Découvrez comment vous y prendre pour faire votre propre mastic.
Un large choix de mastics pour correspondre à différents usages
Le mastic s’emploie dans de nombreux domaines d’application, comme la maçonnerie, la menuiserie ou même la vitrerie. On distingue alors plusieurs variantes. Avant de pouvoir disposer de son produit « fait maison », il convient de connaître les principales catégories :
- la colle : idéale pour la réparation de petits objets métalliques, en céramique ou en caoutchouc. En ce qui concerne les menuiseries, il s’agit d’une excellente colle pour plinthes ;
- le silicone : il est résistant aux intempéries, aux rayons UV, ainsi qu’aux fluctuations de température ;
- le polyuréthane : ses propriétés adhérentes sont principalement appréciées en tant que mastic d’obturation pour les parquets, les sols bétonnés et les carrelages ;
- l’acrylique : la mise en œuvre est relativement simple en raison de sa facilité à l’extruder, puis le lisser, avant de le peindre, le cas échéant. Il sert aussi comme enduit de rebouchage.
Les principaux ingrédients dédiés à un mastic « fait maison »
Que l’on souhaite disposer d’un produit similaire à une colle polymère ou une autre référence, il existe différentes méthodes pour réaliser son propre mastic. Tout dépend de l’usage et des propriétés recherchées.
Pour cela, il vous faut prévoir les ingrédients suivants : du blanc de Meudon (substituable par de la chaux ou du blanc d’Espagne), et de l’huile de lin. À défaut, vous pouvez utiliser de la glycérine végétale. Pour obtenir une teinte spécifique, l’ajout de pigments ou de noir de fumée est possible.
Les étapes de confection pour son mastic
Après avoir incorporé le blanc de Meudon avec les pigments, il faut tamiser la substance. On doit ensuite créer une cavité au centre de la préparation, et y verser l’huile de lin. On prévoit quatre volumes de blanc de Meudon pour une unité d’huile. Au même titre que pour une recette culinaire, le mélange doit être énergique et homogène. Il se fait à l’aide d’une spatule. La pâte obtenue doit ainsi être épaisse.
À savoir : pour une meilleure conservation, il est conseillé de stocker le mastic dans un contenant hermétique.